Je suis parti le 30 janvier de Ninh binh en bus couchette, le bus avait une heure de retard et le trajet a duré 8h (13h-21h). On a fait deux poses de 5min, au deuxième arrêt j’ai voulu acheter des gâteaux, je tends le packet au vieux qui tient le comptoire et lui demande combien c’est … Une minute plus tard je n’avais toujours pas de réponse, le mec essayait sûrement d’ajouter une « taxe étranger » sur son paquet … Du coup le chauffeur à gueuler pour que tout le monde revienne dans le bus, fallait pas trainer, j’ai l’impression qu’il m’aurait laissé sur le bas-côté ! J’ai laissé le vieux en plant avec son paquet, é basta !
Je préfère les sièges classiques mais je reconnais que c’est pas désagréable.
Depuis que je suis arrivé à Ninh binh les chauffeurs (taxis et motos) klaxonnent TOUT le temps, c’est un truc de fou, des fois je comprends même pas pourquoi. Après ils roulent tous vite, ça aide pas. Pour aller à Ninh binh je me souviens que notre navette faisait des doubles/triples dépassements … bref je vois pas ça chez nous. Pour venir jusqu’à Sa pa je n’avais pas la vue sur la route car j’étais sur un des lit du dessus au milieu de l’allée, mais la conduite avait l’aire d’être la même.
Bref j’arrive à Sa pa et directe à la sortie du bus tu as 5 têtes qui te demandent « taxi ? Taxi ? Taxi ? », même quand tu dis « non » et que tu vas tout droit certain te suivent encore, faut pas s’énerver et juste ignorer encore plus fort !
L’hôtel est pas mal et en plein centre, ça sera pratique pour les visites.
On est les 31 janvier, j’ai hésité à chercher un guide pour faire un trek, au final je pars en solo avec un itinéraire que je viens de me faire (il y a pas mal de points d’intérêts sur Google map, ça aide).
Je prend le petit déjeuner à l’hôtel, c’est très basic mais ça fera le taf, en plus ils m’ont donner 2-3 fruits.
Pas mal de brouillard en descendant mais il disparaissait petit à petit.
Juste après c’est une photo de la plus belle vue du parcours ! Je me suis arrêté pour prendre un café (super fort mais pas mauvais) et une banane frie (ouai je sais pas trop, le mec vendait ça). L’endroit était tellement beau que j’en ai profité pour bouquiné pendant un petit moment.
Pas mal de canards et beaucoup de poules dans les environs, il y a aussi des coqs qui seront servis le 10 février car ça sera le nouvel vietnamien appelé Têt (en français on prononcerait tette). C’est une très grosse fête ici, je ne serais plus dans le coin pour en profiter.
Malgré les magnifiques paysages croisés sur ma route, il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de déchets qui traînent au sol, c’est de partout pareil.
La remontée jusqu’à Sa pa se fait en 2h avec un rythme tranquil, le temps de capturer encore quelques paysages.
Une église ! Depuis que je suis arrivé dans le nord j’en croise quelques-unes, je ne m’attendais pas à ça. Celle-ci est dans le centre ville et est toute récente.
J’ai décidé de rester un jour de plus à Sa pa, j’ai essayé de voir si j’avais le temps de visiter d’autres villes mais ici les temps de trajets sont plutôt long.
Le 1er février j’ai grimpé pour faire un tour sur les chemins au nord de la ville, j’ai croisé deux touristes pendant tout mon trajet, le coin est sûrement moins populaire car moins de beaux paysages.
Ça c’est une boutique de tenues traditionnelles, il y en a plein dans le coin et elles se ressemblent toutes ! Comme Sa pa est une ville ultra touristique il en faut pour tous.
Pendant ma ballade j’ai croisé beaucoup d’habitations dans ce genre, à l’ancienne.
Ça c’est une plantation de thé.
Le lendemain, on est le 2 janvier et j’ai décidé d’aller à Mu Cang Chai qui se trouve un peu plus au sud, c’est pas très grand mais je l’avais noté sur mon parcours, j’y reste jusqu’au 6 février. Deux dernières photos de Sa pa avant de partir.
J’ai pas parlé de la bouffe car franchement c’était pas top et le double de ce que je payais à Ninh binh (pour moins de quantité).
Alors le voyage jusqu’à Mu Cang Chai c’était spécial, je suis allé au point de rdv, le mec de l’agence a réservé un taxi pour moi pour rejoindre un minivan, le mec conduit comme un fou (mais dans les règles de l’art), j’avais jamais vu ça.
Bref il me dépose au minivan, un des trois employés m’installe au fond, c’est pas confort et il n’y a pas beaucoup de place pour les jambes (mais c’est la meilleure place). Le voyage dure 5h, le minivan fait quelques arrêts pour récupérer des gens, il met des bagages au fond et sur le toit (il font même des arrêts pour livrer/ramasser des colis). Un des colis est tombé sur une fille à côté de moi, pas de blessé mais le truc était quand même lourd ! Le pire c’était les 2 dernières heure, les mecs laissaient monter de plus en plus de personnes jusqu’à ce qu’ont soient serrés au maximum. On oublie les ceintures de sécurité et tout ce qui va avec, plus vite c’est fait, mieux c’est. Les jeunes qui géraient le minivan était sympa et motivés, heureusement ! En tout cas je pense qu’ils sont habitués à ça mais c’est pas plaisant. Une photo du minivan pas encore remplie.
Je suis bien arrivé à l’hôtel, je repars le 6 pour Hanoï. Je n’ai pas pu visiter une des villes de mon itinéraire mais c’est pas grave, j’avoue que j’ai aussi un peu la flemme ! Je reste un peu plus longtemps à Mu Cang Chai.
Autres trucs dont je n’ai pas encore parlé, ici dans les bus tu as souvent (tout le temps?) de la musique Vietnamienne (une sorte d’électro tranquille), j’entends quasiment jamais de truc de chez nous sauf si c’est remixé à leur sauce. Un petit exemple (c’est pas mon youtube donc le lien expirera peut-être).
En plus de la musique les Vietnamiens n’utilisent pas d’écouteurs, du coup ça crit et ça met le son assez fort, c’est une plaie ! 😬 De souvenir c’était pareil en Thaïlande et au Cambodge.
Dernier truc dont j’ai pas encore parlé, dans ces trois pays il ne faut pas jeter le papier toilette dans les WC, il y a un tuyau avec un jet d’eau pour te nettoyer, le papier toilette est juste là pour t’essuyer le popotin C’est comme ça de partout et faut faire gaffe car certains sont presque des Karcher 😜 !!
Je termine mon article sur cette photo, c’est pas classe mais je m’en fou.